De la sortie de l’hiver au début du printemps …
Nous sommes à la sortie de l’hiver et le printemps vient de commencer ; les fleurs fleurissent ce qui redonnent à nos abeilles beaucoup de travail.
Durant l’hiver, les abeilles, contrairement à ce que l’on pourrait croire, n’hibernent pas ; elles restent dans la ruche en état de veille et maintiennent tant bien que mal une certaine chaleur au sein de la grappe, formée par les abeilles elles-mêmes.
La partie supérieure de la grappe forme une véritable couche isolante ; les abeilles sont extrêmement serrées les unes contre les autres mais l’intérieur de la grappe est plus aérée. Les abeilles s’y déplacent et un couvain y est, dans la majeure partie des cas formé (constitué d’œufs, de larves et des pupes au centre du corps de la ruche).
La température des abeilles qui compose la couche de protection, au bout d’un certain temps et en fonction de la température extérieure, finit par diminuer. Elles s’engourdissent de froid et risquent par conséquence de mourir. Une autre couche se forme alors avec d’autres individus au-dessus de celle-ci, permettant ainsi aux abeilles de la couche initiale de retrouver petit à petit leur température corporelle d'origine.
La formation d’un couvain est très importante au fonctionnement de la ruche, car quand la nourriture (pollen nectar) se fait plus rare, ce couvain peut réduire de taille car utilisé comme « garde manger » pour nourrir la colonie.
Au printemps puis en été, l’abeille ouvrière après s’être occupée de l’intérieur de la ruche, devient abeille nourricière.
C’est de loin ce travail qui la fatigue le plus. En effet, elle est amenée à constamment manger du pollen et du nectar et à fabriquer de la gelée royale pour nourrir les larves ; ce qui use son organisme bien plus rapidement que les abeilles qui ne deviennent pas nourrices.
Dès que les fleurs ont éclos au printemps, on constate que le couvain augmente petit à petit de volume, car leur principale source d’alimentation, le pollen, est revenu.
L’activité reprend progressivement.
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